Booba : sa carrière musicale racontée par ses tatouages

Booba : sa carrière musicale racontée par ses tatouagesL

«J’suis tatoué, j’vais mourir avec». Il y a quelques années, Booba affirmait avec fierté que son passage laisserait une trace indélébile. Du gamin voyou de Boulogne au bodybuilder de Miami qui s’apprête à sortir son sixième album, son livre de chair et d’encre raconte quinze années de carrière en haut des charts hexagonaux.

Locomotive du rap français depuis ses débuts, Booba est à l’exact opposé de Michael Jackson: plus il vieillit, plus il noircit. Pourtant, rien ne prédestinait Elie Yaffa à devenir ce «puzzle de mots et de pensées» qu’illustrent ses textes… et aussi ses tatouages: «J’suis tatoué, j’vais mourir avec», clamait avec fierté, il y a six ans, celui qui sort ce 26 novembre son sixième album, Futur.

Né à Sèvres en décembre 1976 d’un père sénégalais et d’une mère franco-marocaine, le grand métis parle sans jamais s’emporter et sourit parfois de ses yeux calmes qui cadrent mal avec ses «lyrics sortis du cul du diable», ses passages en prison et sa carrure d’athlète. Il faut dire que le rappeur a appris la vie par l’étude de terrain.

Entré dans le rap comme on entre en guerre, c’est avec son groupe Lunatic et la peau vierge d’un nouveau-né d’à peine vingt ans que Booba a braqué le rap français en 1996 avec Le crime paie, morceau fondateur dont le message n’est autre que l’argent à tout prix. Dans une société européenne encore influencée par la vision romantique d’un art dégagé de toute considération commerciale, les dents ont grincé, même chez les rappeurs.

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Grégory.K : Responsable, développeur web, administrateur et éditeur, le gérant du site www.13or-du-hiphop.fr, autodidacte adepte de rap français depuis les années 90 également en charge des réseaux sociaux, Twitter, Facebook.