Booba : ego, argot, cash-flow (interview Jeune Afrique)

Booba : ego, argot, cash-flow (interview Jeune Afrique)

Booba, Poids lourd du rap hexagonal, le chanteur d’origine sénégalaise a su se diversifier…

« J’ai mené une guerre pour être où je suis. » Attablé dans un café de Boulogne, sa ville natale, Booba se prête pourtant volontiers aux questions à l’occasion de la sortie de Futur, son sixième album solo. On est loin de l’image qu’il s’est construite de rappeur sulfureux, montagne de muscles tatoués, amateur de grosses voitures et de belles femmes. Imposant physiquement, le Duc de Boulogne l’est aussi dans le paysage moribond de la musique urbaine en France, où il fait figure de poids lourd. À 36 ans, il tient toujours la dragée haute à la concurrence, collectionnant les records de ventes. « On ne m’a jamais aidé, bien au contraire, tient-il à rappeler. J’ai dû casser des portes et m’imposer. J’ai été le premier à avoir un label indépendant et à être disque d’or sans passer en radio. »

Sa success-story, entamée dans les années 1990 avec le duo culte Lunatic, Élie Yaffa la doit avant tout à sa plume – argotique, ciselée, mal élevée et arrogante – et à son flow nonchalant servi par une voix rocailleuse. « Je suis le bitume avec une plume », chantait-il il y a quelques années.

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