Kaaris feat Booba – LEF (lyrics) : [Intro : Booba] / Liberté, égalité, faudra m’indiquer / AK-47 fait du nettoyage de qualité / Mais tu n’en as pas idée / On ne s’arrêtera pas tant que le chargeur n’sera pas vidé, l’rap décapité, izi / / [Couplet 1 – Kaaris] / J’crois que j’ai assez d’amour dans l’coeur pour vous faire la guerre / J’crois qu’il y a même pas assez de sang dans vos veines pour remplir mon verre / Je vais venir, j’vais voir, j’vais vaincre en dépit de votre aide / Construire mon empire avec les débris du World Trade / J’ai surfé sur la vague du crime sans faire la hola / J’écris mieux que Zola et je n’suis qu’un jeune mollah / Que personne ne m’en veuille si j’suis pas poli, me piéger comme un colis / J’te le dis, à ma décharge je plaiderai la folie / J’arrive comme un virus, non détecté par Curie / De mon écurie sort une tuerie sur les traces de l’étoile de Cirus / Hy-hydrodynamique, du coffre à la calandre / Juste en leur parlant faut qu’ils jouissent, juste en leur calant entre les cuisses / Figure osseuse, la faucheuse est enchantée / GB 100 sur mains dans tes yeux rouges comme un soleil ensanglanté / Cœur de ciment j’parle uc’, j’vais faire comme le Duc / J’vais pas les prendre par les sentiments, j’vais les prendre par le uc’ / / [Refrain : Booba] / Liberté, égalité, faudra m’indiquer / AK-47 fait du nettoyage de qualité / Mais tu n’en as pas idée / On ne s’arrêtera pas tant que le chargeur n’sera pas vidé, l’rap décapité / Tous mes rates-pi sont validés / J’ai parloir au premier tour / J’suis un soldat dès le premier jour / Peu importe c’qui va m’arriver / Linceul blanc tâché de sang quand je partirai / / [Couplet 2 : Kaaris] / On m’a dit ils te rejettent alors domine-les / 2.7.0 parce que ce système n’est qu’une grosse tapette gominée / Sans âme, nos corps ne sont qu’de la viande auxquels on retire tout le sel / J’sais pas où j’vais mourir mais j’sais qu’j’suis né quelque part sous le ciel / J’farcis de balles pour les enterrer, j’noircis des pages pour les éclairer / Les anges muets ont un cri, je sais que même les rêves ont un prix / Ce bas-monde est un wagon sans freins en direction des enfers / J’hésite entre les horaires du train et les horaires des prières / On me dit de freiner, mais le pompe veut leur faire un trou si large dans l’ventre / Qu’on va savoir ce qu’ils vont manger au petit-déjeuner / Je sais que j’dois m’élever, oui, je sais mais j’aime la rue, oui / Je sais qu’la force d’une homme peut raser une montagne si elle gêne la vue-vue / Jeune mollah, adoubé parce que le Guide a été touché / Le jour où Carla a accouché / Dans mon crâne y’a du magma, je ronge ma plaie c’est Madmax / Dans mes sons je suis lade-ma, et mon cœur éponge le plasma / / [Refrain : Booba].