Jo Dalton : Dieudonné m’a tendu un Guet-Apens

Jo Dalton : Dieudonné m'a tendu un Guet-Apens

A travers cette interview en deux parties réalisé par Tonton Marcel le célèbre reporter du Ter-ter, Monsieur JO DALTON nous a accordé cet entretien sans langue de bois en exclusivité pour le site N-da-hood.com. Au fil de l’interview Jo Dalton reviens sur son contentieux qui la opposé à l’humoriste polémiste Mr Dieudonné, il nous raconte comment celui-ci lui a tendu a Guet-Apens. Il nous parle aussi de Mathias Cardet l’auteur du livre « L’effroyable imposture du rap » et d’Alain Soral qu’il accuse d’imposteur. Sans hésitation il nous livre sa vérité et sa colère devant notre caméra !

Jo Dalton membre charismatique des BLACKS DRAGONS, ancien membre de gang dans les années 80, athlète de haut niveau, plusieurs fois champion de France en Tae Kwon Do. Il a connu la précarité, l’exclusion, la prison, et ce malgré une envie de vouloir s’intégrer, un père sénateur français (en 1962), et des ancêtres qui se sont battus pour la France au cours des deux guerres mondiales. Son langage ? Rester positif. Servir d’exemple aux jeunes par son expérience sportive et musicale, et ses années passées dans ces quartiers difficiles en tant qu’éducateur.

Il veut que le Rap soit un outil de construction et qu’il cesse d’alimenter les clichés qui attisent la haine. Pour redonner la voix à ceux qu’on est en train d’obliger au silence au sein même de leur communauté. A commencer par les femmes à qui on commence à donner de l’espace dans un milieu réputé « macho ». Parce que le Rap est aujourd’hui trop souvent récupéré par ceux qui ont compris comment se faire de l’argent sur son dos.

Parce qu’il est aussi un moyen facile pour attiser la violence lorsqu’on se trouve dans la précarité, la frustration. Parce que les jeunes des quartiers difficiles, répondent à l’incitation et à la volonté de manipulation de certains hommes politiques ou de personnages qui ont de l’influence et des intérêts au sein de ces quartiers (leaders de petits groupes, dealers…). Les uns répondent aux clichés que les autres alimentent afin de mener à bien une politique d’exclusion. Or le Rap, s’il est révolutionnaire, il est surtout l’expression d’une recherche de solution.