Pour protester contre l’abaissement de la vitesse à 80 km/h sur les routes secondaires, un “gang” pourrait s’être attaqué à des radars. C’est notamment le cas dans la Drôme, en Isère et en Ardèche, sept radars automatiques incendiés en une nuit.
Ces actes de vandalisme coûtent cher aux Français: entre 60 et 80.000 euros par radar, selon le ministère de l’Intérieur. Ils sont passibles de trois à quatre ans de prison et de 45 à 75.000 euros d’amende.
“C’est de la destruction de matériel, qui appartient à l’Etat, donc à tout le monde, à la collectivité, et je ne vois pas l’intérêt de brûler ce genre de matériel, car ce n’est pas ça qui va changer une loi”, s’est indigné au micro de BFMTV le maire de Jean-Yves Coquelle, maire de Laveyron (Drôme).
“C’est un délit réprimé par les articles 322-1 et suivant du code pénal. En règle générale, tout acte de vandalisme (destruction, la dégradation, détérioration) contre un bien appartenant à autrui est puni de deux ans d’emprisonnement et de 30 000 € d’amende” a rappelé le ministère de l’Intérieur.