Sofiane balance le clip “Training Day” réalisé entre l’Albanie et le Kosovo

Sofiane - Training Day [Clip]

Après avoir dévoilé il y a deux semaines le clip de l’épisode 12 de #Jesuispasséchezso qui cumule plus de 3,4 millions de vues sur YouTube, Sofiane est déjà de retour avec un nouveau single intitulé “Training Day” qui a été tourné en Albanie et au Kosovo.

Fianso vient également de présenter le visuel de ce nouveau morceau produit par T-Desco, Mi8 & Therapy 2093, le clip a été réalisé par All Eyez On It et Sofiane s’est inspiré du titre du célèbre thriller policier de Denzel Washington sorti en 2001 pour ce single.

Grégory.K : Responsable, développeur web, administrateur et éditeur, le gérant du site www.13or-du-hiphop.fr, autodidacte adepte de rap français depuis les années 90 également en charge des réseaux sociaux, Twitter, Facebook.

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  1. LE Monde Diplomatique, Mars 2011: “M. Z. Z. a séjourné deux mois et demi dans « l’enfer » de Cahan, et il sera l’un des principaux témoins protégés du procès de MM. Geci et Alijaj. Il évoque des mauvais traitements systématiques et des actes graves de torture. Certains détenus étaient forcés à avoir entre eux des relations sexuelles, d’autres ont subi des simulacres d’exécution. « Je suis probablement le prisonnier resté le plus longtemps à Cahan, et je n’ai rencontré que des détenus albanais », assure-t-il cependant. M. Z. Z. précise y avoir vu passer les chefs les plus importants de l’UCK, notamment M. Hashim Thaçi, l’actuel premier ministre du Kosovo.

    Toutes les personnes détenues à Cahan durant les mois de guerre du printemps 1999 auraient été, comme M. Z. Z., des cadres de la LDK, généralement arrêtés dans les villes de Kukës et de Kruma, où se pressaient les réfugiés chassés du Kosovo par les forces serbes. Certains étaient engagés dans les Forces armées de la République de Kosovo (FARK), le mouvement de guérilla concurrent de l’UCK créé, sans grand succès sur le terrain, par les partisans d’Ibrahim Rugova.

    Dans son rapport, M. Marty pointe la responsabilité particulière d’une faction interne au sein de l’UCK, qu’il nomme « groupe de la Drenica », citant les noms de MM. Hashim Thaçi, Azem Syla, Xhevat Haliti, Kadri Veseli, Fatmir Limaj, Sabit Geci ou Riza Alijaj. Ces anciens commandants de la guérilla sont effectivement originaires de la Drenica, mais ils ont un autre point commun : ils appartenaient tous au Mouvement populaire du Kosovo (LPK), un groupe clandestin d’inspiration marxiste-léniniste « envériste », c’est-à-dire favorable au régime stalinien albanais d’Enver Hodja.

    Ce mouvement, né dans la diaspora albanaise de Suisse, disposait d’un assez large réseau de militants clandestins au Kosovo. C’est également le LPK qui prit l’initiative, en 1996, de créer l’UCK, fédérant les quelques groupes de francs-tireurs qui opéraient déjà dans le pays, principalement dans la région de la Drenica. Le plus célèbre de ces francs-tireurs, le « commandant légendaire » Adem Jashari, objet d’une véritable dévotion au Kosovo, a été tué par la police serbe le 6 mars 1999. Son cousin, M. Gani Geci, autre franc-tireur de la première heure, est resté en vie, échappant de peu à un attentat en 2001. Il n’a jamais rejoint le Parti démocratique du Kosovo (PDK), héritier direct du LPK. Issu de la famille des bajraktar — les « chevaliers de village » de l’Empire ottoman — du village de Llausha, au cœur de la Drenica, il a toujours milité dans les rangs de la LDK, puis d’une petite scission de ce parti, dont il fut député au Parlement du Kosovo lors de la précédente mandature.

    « Nous étions fidèles à Ibrahim Rugova, nous n’avions jamais entendu parler du LPK, ni d’ailleurs des FARK : pour nous, le sigle UCK fédérait tous les combattants. Quand les gens du LPK sont venus de Suisse, nous les avons accueillis. Ils avaient de l’argent, promettaient des armes, mais nous avons vite compris que seul le pouvoir les intéressait. » M. Geci réfléchit un instant, dans le somptueux oda, la pièce de réception traditionnelle de son immense demeure reconstruite après la guerre, avant de lancer : « De toute façon, ils n’ont jamais combattu les Serbes. Pour cela, ils comptaient sur l’OTAN. Ils se sont uniquement battus contre d’autres Albanais pour établir leur pouvoir absolu et, depuis la fin de la guerre, ils ont mis le Kosovo en coupe réglée. »

    Ces assertions sont largement confirmées par un rapport de l’OTAN datant de 2003 et récemment déclassifié, qui désigne M. Haliti comme le « parrain » du Kosovo, contrôlant l’essentiel des activités illégales, de la contrebande au trafic de drogue et à la prostitution. Cadre majeur du LPK, il était aussi notoirement connu comme un agent de la Sigurimi, les services secrets de l’Albanie stalinienne. Il est l’un des principaux chefs du « groupe de la Drenica » qui, en réalité, est identifiable aux structures dirigeantes du LPK et de l’actuel PDK.”

    Donc si je comprend bien Sofiane cautionne la mafia albanaise consanguine de l’UCK et l’érige en modèle sociétal? Ce clip confirme que le rap n’est plus de l’art mais de la propagande pour un mode de vie fondé sur le crime (trafic de drogue, de migrants, d’organes, de femmes, etc…) et le nationalisme exacerbé imitant en cela ce qu’était les nazis à leurs début des voyous et des criminels racistes!

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