L’acteur de Validé pourrait retrouver la liberté
Il y a deux semaines Brahim Bouhlel a écopé d’une lourde peine de 8 mois de prison ferme de la justice Marocaine après son jugement pour sa vidéo dégradante à l’encontre du Maroc filmée dans un restaurant de la ville de Marrakech impliquant des enfants en les insultants ainsi que leurs mères, son avocat a fait appel de cette décision et sa demande de remise en liberté va être examinée ce mercredi.
Le comédien révélé dans la série Validé réalisée par Franck Gastambide a fait une demande de mise en liberté sous caution avant son procès en appel, cette requête va être étudiée aujourd’hui par le tribunal ainsi que celle de son acolyte le snapchateur Zbarbooking, présent à ses côtés dans la vidéo polémique. Ils sont tous les deux emprisonnés depuis le début du mois d’avril après la diffusion de la parodie polémique sur les réseaux sociaux, Hedi Bouchenafa le troisième protagoniste de cette affaire également présent dans cette séquence humiliante pour le peuple du Marocain a pour le moment réussi à échapper à la justice du pays car il a quitté le pays juste avant que toute cette affaire n’éclate.
De retour en France ce dernier fait face à un mandat d’arrêt international dans ce dossier, avant son incarcération face au scandale et aux nombreuses critiques, Brahim Bouhlel avait tenté de calmer les esprits du peuple Marocain en faisant des excuses en public sur son compte Instagram mais cela n’a pas aidé à le sortir d’affaire et sa sentence est tombée le 21 avril en écopant de huit mois de prison ferme et un an pour son compère Zbarbooking pour « diffusion d’une vidéo d’une personne sans son consentement » et « détournement de mineur ».
Me Charles Morel, l’avocat de l’acteur français s’était exprimé sur cette lourde condamnation il y a quelques jours dans l’émission Touche Pas A Monde de Cyril Hanouna, “Cette vidéo, dans la compréhension qui en est faite au premier degré, est contraire a tout ce que Brahim Boulhel est.” avait-il expliqué pour défendre son client en ajoutant “Il y a un fossé entre un mauvais délire et une menace sur l’intégrité physique des personnes”.
“J’aimerais que tous ceux qui jugent, qui condamnent fassent leur examen de conscience ou un effort de mémoire, sur ce qu’ils faisaient, eux, à 24, 25 ans, entre copains, en ayant bu un coup, ce genre de pitrerie délirante. La seule chose, là, c’est que ça été filmé et diffusé. L’intention comique était là, c’est raté. Ils sont traumatisés durablement.” avait-il conclu à la télévision, le procès en appel devrait avoir lieu dans deux semaines mais la date exacte n’a pas encore été fixée par les autorités Marocaines.