Face à la montée de l’extrême droite, des rappeurs s’unissent, Booba reste dubitatif face à cette démarche ! Le monde du rap français s’est mobilisé contre l’extrême droite en publiant un titre commun, « No Pasaran ». Cette initiative a suscité des réactions mitigées, notamment de la part de l’interprète de Scarface, il a exprimé son scepticisme avec message très critique envers ses compères rappeurs.
Booba démolit les rappeurs du single « No Pasaran » contre l’extrême droite !
Le climat politique en France est électrique depuis les élections européennes et la dissolution de l’Assemblée Nationale par Emmanuel Macron. Le premier tour des législatives a vu le Rassemblement National arriver en tête avec plus de 30% des suffrages. Face à cette montée de l’extrême droite, une vingtaine de rappeurs français ont décidé de réagir en musique. Ils ont uni leurs voix dans le morceau « No Pasaran« , parmi les artistes figurent Fianso, ISK, Zola, Pit Baccardi, Alkpote, Soso Maness, et bien d’autres. Le morceau a suscité réactions contrastées, notamment en raison des paroles provocatrices contre le RN, Bardella ou encore le clan Le Pen. Booba qui n’hésite jamais a livré son avis sur l’actualité en France a fustigé les rappeurs présents sur ce single.
Booba n’a été très tendre concernant « No Pasaran » et a partagé dans des stories des messages désapprobateurs, dont une vidéo d’une internaute critiquant le morceau et une photo de Zola accompagnée d’un commentaire ironique avant de déclarer ouvertement : « À partir du moment où l’on demande à des rappeurs et non à des politiciens de « sauver » le pays, c’est que les carottes sont cuites. Et elles le sont ! Arrêtez de rêver et pensez-vous allez vous sortir de ce bourbier et jusqu’à quand vous allez en rester prisonniers ».
Booba, réputé pour ses prises de position souvent tranchantes, invite à une réflexion plus profonde sur les moyens de combattre l’extrême droite. Si le message de ce titre a été salué par beaucoup, il a également suscité des nombreuses remarques négatives. Marine Le Pen, présidente du Rassemblement National, a qualifié le morceau d' »abjection » et a appelé le parquet à se saisir de l’affaire.
Booba a malheureusement raison sur toute la ligne. Et j’ajouterai ceci : depuis quand une chanson fait bouger les lignes ? Toujours choisir entre la peste et le choléra.. Entre la gauche / le centre et la droite / l’extrême-droite… c’est bonnet blanc et blanc bonnet.