Actuellement incarcéré au Maroc et sous le coup d’un mandat en France, Maes fait aussi face à des graves accusations d’Aqababe.
La justice vient de classer sans suite l’enquête du kidnapping du blogueur par le rappeur survenu en 2019 dont des vidéos ont fuité sur le web, mais Aniss Zitouni de son vrai nom ne compte pas arrêter les poursuites judiciaires et va porter plainte contre l’auteur d’Omerta.
Le célèbre blogueur people Aqababe, persiste dans ses accusations contre Maes concernant un incident violent survenu en 2019. C’est en 2022 que l’affaire a éclaté lorsque des images de la séquestration du blogueur par le rappeur ont été diffusées sur les réseaux, les autorités ont ensuite ouvert une enquête pour éclaircir cette affaire de kidnapping causé par les propos d’Aqababe contre Maes en 2018, lorsqu’il a affirmé que ce dernier apprécié la compagnie des hommes en faisant référence à un séjour à Mykonos. Pour se venger, Walid Georgey avec quelques proches aurait alors passé à tabac le jeune homme, des vidéos et bandes sons ayant fuité sur les réseaux confirment les faits de séquestrations, mais sans que sans savoir si s’agit bien de la voix du rappeur sur certaines séquences au moment des violences, il apparait bien dans la voiture pour emmener le blogueur qui avait confié : “J’ai cru que j’allais mourir”.
Malgré un premier classement sans suite début 2025 du dossier, Aqababe ne baisse pas les bras. Il envisage désormais de déposer une nouvelle plainte pour des faits de « Séquestration aggravée », « Violences en réunion », « Actes de torture et barbarie ». Cette fois-ci, l’influenceur compte se constituer partie civile pour donner plus de poids à sa démarche et espérer une autre issue. Aniss Zitouni reste déterminé à obtenir justice pour ce qu’il décrit comme un traumatisme persistant, « Je vois Maes courir vers moi avec trois hommes« affirme-t-il sur les séquelles de cette agression alors qu’il n’avait que 20 ans au moment du drame et qu’il déplore que les images soient toujours disponibles sur Internet.
« Ils m’ont séquestré, kidnappé. Ils m’ont tabassé à plusieurs. Ils m’ont trainé au sol« raconte Aqababe dans son interview dans Libération et il ne comprend pas pourquoi Maes n’a jamais été inquiété pour le mal qu’il lui a fait. Les enquêteurs ont classé le dossier sans suite, car ils n’ont pas réussi à authentifier les agresseurs.