Babarr veut être le roi, comme l’éléphant du célèbre dessin animé de son territoire, et à 27 ans, quand ce gaillard au physique imposant et tatoué, au sourire doux argenté, écrit la rue,
c’est que le jeune homme né de parents ivoiriens, en a vraiment vécu toutes les affres.
“Mort ou vif”, sa deuxième mixtape qui sort le 8 novembre 2019 est le projet de sa rédemption, issus Les singles et clips “Funérailles”, “Hood”, “Gang” et “Autorité” en sont les premiers extraits.
Un opus qu’il a travaillé avec Farid Bourimech (ex Therapy Music / BTTF) sur son nouveau label, Noviceland, l’urgence de commencer sa vie de rappeur et de choquer son public par son talent. C’est aussi une revanche, Babarr contre Babarr.
Cet artiste qui s’est fait connaître par le biais de freestyles filmés en direct sur Facebook depuis sa cellule, avec plus de 50 000 vues en seulement 2 jours, suite à sa sortie de prison Babarr entame dès mars 2016 une série de freestyles relatant les 7 péchés capitaux dont les viraux : “La colère (Freestyle BRI #1)” & “L’orgueil ( Freestyle BRI #2 )”, comptabilisant plus de 1,2 millions de vues. En mars 2017, l’artiste sort ainsi sa première mixtape “Les 7 péchés Kapitaux”.
Sa voix rocailleuse, ses textes sans prétention et sans concession, alimentés par sa vie et ses influences musicales rafraîchissent un genre qui commence à dominer le rap français depuis l’arrivée de Niska, Gradur ou encore Kaaris à qui on le compare volontiers.