
Actuellement incarcéré au Maroc, Maes se retrouve de nouveau dans la tourmente suite aux révélations d’une enquête sur le rap français : le rappeur sevranais serait lié à de graves affaires criminelles et la justice française aurait exigé son extradition.
« L’Empire : enquête au cœur du rap français » est le titre d’un livre paru chez Flammarion sur les dessous du rap français, dont le journal Le Monde a dévoilé quelques extraits ce mardi. Trois journalistes y livrent le fruit d’une enquête approfondie menée pendant plus de deux ans sur des affaires de criminalité dans le milieu du rap, avec notamment des informations surprenantes à propos du dossier Maes.
Maes suspecté d’avoir commandité des assassinats
C’est au mois de janvier dernier, à Casablanca, que Maes a été interpellé au Maroc. Un mandat d’arrêt international avait été émis par la justice française plusieurs mois auparavant, car il ne s’était pas présenté à sa convocation au tribunal lors de son jugement dans une affaire datant de 2018 d’enlèvement et de séquestration avec violences en réunion. Le rappeur français résidait aux Émirats arabes unis, à Dubaï, depuis son départ de la France.
Avec l’aide d’Interpol, les autorités ont profité de son séjour au Maroc pour procéder à son interpellation lors d’un contrôle douanier. D’après les révélations du Monde, Maes aurait des liens avec plusieurs autres affaires : il est soupçonné d’avoir commandité des meurtres ainsi que des représailles pour se venger. En attendant son éventuelle extradition vers la France, l’artiste originaire du 93 est toujours derrière les barreaux au Maroc.
C’est depuis Dubaï que Maes aurait mis à prix la tête de ses ennemis et commandité des assassinats. Il avait notamment quitté la France à la suite d’un incident lors du tournage d’un clip, lorsque des voitures ont été brûlées en raison de menaces de chantage par des rivaux de la ville de Sevran, dont il est originaire.
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