Paradis ou Enfer, Kaaris, les paroles (extrait Or Noir)

Découvrez les paroles du morceau « Paradis ou Enfer », nouvel extrait de l’album de Kaaris « Or Noir » disponible le 21 octobre. [Couplet 1] / Les larmes sont le sang de l’âme / J’ai toujours une arme en fond de gam’ / Avant de me faire plomber, que je crève / Je dois essayer de dompter mes rêves / Faudra qu’tu t’appliques si tu veux notre biff / En un clic, on te fait sauter le soutif’ / Fais c’que tu peux, je vais pilonner au mortier / Tu ferais mieux d’apprendre à avorter / Rimes sales, bawlers, crime, mal, honneur / À l’heure dans le building, chez nous pas de Breitling / C’est la dalle qui donne l’heure / J’attends pas qu’on m’aide, passons / Je viens du bled pour la moisson / Putes, bouffe, et boissons à foison / Pas de remède : il n’y a que du poison / Que du poison comme recycler la poudre pour remplir des douilles / Pendant que ton équipe attend la giclée, passe son temps à vider des couilles / Malhonnête mais pieux, s’il plaît à Dieu / Un jour, je sécherai les larmes et les torrents, les rivières derrière les fenêtres de mes yeux / / [Refrain] / J’me bats au bout de mes rêves / J’fais la guerre, fais la trêve / Dans ma chanson, y’a autant d’mélodies que y’a d’êtres sur la Terre / Tout comme mes congénères, j’aime tout ce qui est éphémère / Père et Mère peuvent rien y faire : c’est l’Paradis ou l’Enfer / Le Paradis ou l’Enfer / Le Paradis ou l’Enfer / Père et Mère peuvent rien y faire : c’est l’Paradis ou l’Enfer / Le Paradis ou l’Enfer / Le Paradis ou l’Enfer / Père et Mère peuvent rien y faire, / Personne ne peut rien y faire / / [Couplet 2] / Chaque matin, un nouveau problème est naissant, et blessant / J’m’endors et me lève avec mon fer, il est comme moi : feignant et méchant / Faire du sale, quelle que soit la saison / Te mettre une balle dans le foie, le caisson / J’m’en bats les couilles de donner la bonne réponse, j’veux juste avoir raison / Je sors des cratères, à c’t’heure-ci rien d’autre à faire / Nique ta mère par derrière, j’ai avalé l’hostie de travers / Depuis la cour au couloir, j’ai dû courir pour tout avoir / Je sais que le pouvoir de l’amour n’est rien face à l’amour du pouvoir / Mon pire ennemi est dans le miroir, revoir ma Côte d’Ivoire / Tout est écrit dans le grimoire, le temps est gris-noir difficile d’y voir / C’est le son de la Classe C, juste : laisse nous passer / Ton sang est déjà glacé, seul ton ADN peut nous tracer / / [Refrain] / / [Couplet 3] / Double rotor agressif, et j’prends même plus l’périph’ / Je sais qu’il tourne comme tes seufs / Je sais qu’il tourne comme les keufs / Je sais qu’l’or se ramollit, et que l’argile durcit / Je sais qu’je suis malpoli et que je ne mérite pas mon sursis / Plutôt qu’d’avoir un grand cœur, j’préfère avoir un grand palace / Car tu prends ta race le jour où les balles sortent du FAMAS avec rancœur / Je fais un hug à mes négros: Bison, Miky et Popo / Medhi, Bekoli, Goyo, Chelmi et Koto / Numéro un quand ça kickera / Numéro deux d’Al-Qaïda / J’leur bouffe la schneck pour mardi-gras / Si tu valides pas, on te fatiguera / J’monte sur le ring : dis bonjour au King / Dis au revoir au bling-bling, bling-bling / J’ferai du sale, tant que la mort cérébrale ne sera pas sur le monitoring / / [Refrain]

Paradis ou Enfer, Kaaris, les paroles (extrait Or Noir)