La nouvelle scène rap parisienne va vraiment faire du dégât. Dans les années 90, le Rap à la française c’était une musique censée presque consciente infiltrée par le Gangsta Rap mais pas totalement. Le Rap français et le Rap ricain était très différent. Dans les années 00′ et 10′, Rap français et américain se sont rapprochés. Ambiancant, gangsta Rap à l’américaine, les têtes de l’affiche de l’époque s’appelle Booba, Lacrim et Rohff. C’est un Rap qui bouge, c’est un rap qui danse…
Suivant de loin la vague Black Hippie lancé par Kendrick Lamar et SchoolBoy Q, et d’autres rappeurs US comme A$AP Rocky, le rap typiquement parisien vient de faire son entrée dans le Game. Porté par des rappeurs comme Nekfeu, Sneazzy, Guizmo ou d’autres encore, ce rap là est planant, vaporeux. Il s’écoute plus qu’il ne se danse. Il est quasiment conceptuelle.
Souli est un rappeur d’une vingtaine d’année originaire de Bobigny. Depuis son plus jeune âge, le jeune Souli est inspirée par l’écriture et par le Rap en général. Il se rapproche du label bondynois 140 Squad qui s’est fait une spécialité dans le recrutement de jeunes pépites. Au lieu de trapper comme tout le monde ou de raconter sa fausse carrière de Bandit, Souli choisi de rapper sur des thèmes qui lui ressemblent. Ils se lancent dans une trilogie qui reprend les 3 couleurs primaires. Bien entendu, chaque couleur a une teinte musicale différente. Superbe concept.
L’artiste ne s’arrête pas là puisqu’il sort son Freestyle “Rose” avec Jako & Fokkusu à la prod et toujours Black Lossa Vision à la réal. On peut alors remarquer qu’il nous redirige dans son univers avec une ambiance cloud et des lyrics love et sincères. Le jeune rappeur commence peu à peu à réellement se dévoiler et a déjà annoncé « après le rose, il y aura le gris ».
