Mister You accable Jean-Marc Morandini
Mister You ne comprend pas l’indulgence de la justice en faveur de Jean-Marc Morandini ! Condamné à deux ans de prison ferme pour un Snap faisant la promotion d’un point de vente de drogues, le rappeur français a exprimé sur incompréhension face à la décision du tribunal de ne pas envoyer le présentateur de télévision derrière les barreaux.
Au début du mois, Mister You a pu sortir de prison après deux mois de détention à la prison de la Santé à Paris et en a profité pour présenter un nouveau single “Youkipedia”. L’artiste avait annoncé la bonne nouvelle à son public en expliquant avoir bénéficié d’un aménagement de peine sous la forme d’une liberté sous surveillance avec un bracelet électronique. Il a avait été rattrapé cet été par une ancienne affaire suite à sa condamnation de 24 mois de prison aménageable pour un placement promotionnel sur Snapchat d’un point de deal « Caliweed » en 2019.
“Ils nous mettent des peines de pédophile pour des histoires de barrettes”
Mister You vient de réagir sur Instagram à la décision du procureur de requérir un an de prison avec sursis dans le procès contre Jean-Marc Morandini ainsi qu’une obligation de soins. Le journaliste est ciblé par trois plaintes pour “corruption de mineurs”, il est notamment accusé d’avoir fait des avances se*uelles un adolescent de 15 ans en 2013 et d’avoir demandé des clichés intimes à un autre mineur. “Moi j’ai pris 2 ans ferme pour un Snap quand même“ a-t-il déploré en légende d’un article de France Info titré “Procès de Jean-Marc Morandini pour “corruption de mineurs” : le procureur demande un an de prison avec sursis pour l’animateur”.
You a ensuite relayé un message d’un internaute, “Tu t’appelles pas Jean Marc ça change tout frérot”, “Pourquoi Abdelhak et Youssouf, ils tournent plus longtemps que Damien ?” a-t-il répondu. Le rappeur a poursuivi avec un article du Parisien sur “un pédophile qui s’attaque aux ados dans le métro, accusé de 3 agressions se*uelles sur des mineures remis en liberté en attendant son procès” avec le commentaire, “Je ne fais qu’observer. C’est incroyable”. Il a conclu avec sa punchline issue du titre 11’43, “Ils nous mettent des peines de pédophile pour des histoires de barrettes“.