Shurik’N Tous m’appellent Shu

Shurik’N Tous m'appellent Shu

Découvrez l’interview réalisée par LeRapEnFrance de Shurik’N à l’occasion de la sortie de son nouvel album solo “Tous m’appellent Shu” disponible dans les bacs depuis le 23 avril.

Nous sommes à quelques jours de la sortie de ton album : comment te sens-tu ?
Ça va. Je suis serein parce que cet album me plaît. J’en suis content, j’ai mis tout ce que j’avais dedans. Comme tu l’as dit, il sort dans quelques jours donc ce bébé ne m’appartient quasiment plus. Après, il aura la vie que les gens lui donneront mais c’est le lot de tout artiste.

Quelle est la genèse de cet album ?
C’est très instinctif. Avec IAM, nous avons décidé de rester sur la route en permanence avec une moyenne de deux concerts par mois hors-saison. On a la chance d’être booké très souvent. Et c’est sur la route en allant à la rencontre des gens et de voir l’impact que mes morceaux ont eus, que l’idée a commencé à s’immiscer. Alors le déclic a lieu : j’ai quelques instrumentaux, je commence à avoir trois ou quatre textes de côté. La machine est relancée.

Est-ce que tu décides de partir sur un projet solo parce que tes morceaux ne collent pas avec IAM ?
Non parce que je suis assez satisfait des quelques morceaux que j’ai fait et que je sens que j’ai vraiment retrouvé l’envie. Je fonctionne beaucoup à l’envie, c’est une position à assumer. C’est la raison pour laquelle je suis heureux de cet album et que je ne souffre pas de la pression.

Quels thèmes développes-tu dans cet opus ?
Je suis quelqu’un de très viscéral alors j’écris en conséquence. Je réagis sur des sujets qui me cassent les couilles. Le morceau Mon Fils, c’est un transfert que je fais alors que je vois un fait-divers à la télé pendant que je mange avec lui. Il y a aussi des prises de position sur des choses que je vois au quotidien. Je suis dans la réalité, les gens qui me connaissent à Marseille savent que je fréquente des endroits très populaires et des gens de tous les milieux. C’est enrichissant dans la vie mais à fortiori aussi dans l’écriture. Le choix des thèmes reste donc très proche de mes préoccupations, je n’ai jamais prétendu écrire autre chose que ce que je suis : un MC, père de 46 ans avec vingt-cinq ans de carrière. Avec surtout une vision différente de celle que j’avais il y a 14 ans (ndlr : date de sortie du premier album). Peut-être que je vais rentrer en contradiction avec des propos que j’ai tenus dans Où Je Vis. Ce serait normal, je l’ai déjà accepté. Ce serait le signe d’une évolution.

Tes morceaux ont toujours été teintés de noirceur, est-ce toujours le cas ?
J’aime une certaine atmosphère, une certaine densité dans l’écriture. Je suis toujours friand des mélodies mineures, ce qui axe mon propos vers quelque chose de pas très dansant. Et puis, on vient de parler de mes préoccupations, j’ai un gosse de onze ans, je suis un adulte qui vit dans un pays, une société et qui en connaît les travers et les avantages. J’ai des attentes et des inquiétudes sauf que moi j’ai un micro, je peux les écrire et en parler. Et c’est ce que je fais sur ce nouvel album.

Suite et interview complète sur le site LeRapEnFrance : http://lerapenfrance.fr/2012/04/20/la-redaction-a-rencontre-shurikn-pour-la-sortie-de-tous-mappellent-shu/

Shurik’N Tous m'appellent Shu  Je ne pars pas dans l’optique d’égaler ce premier album