Nike attaque Lil Nas X et les créateurs de ses Satan shoes

Nike attaque Lil Nas X et les créateurs de ses Satan shoes

Après la polémique au sujet de son dernier clip « Montero (Call Me By Your Name) » qui vient déjà de dépasser les 42 millions de vues sur Youtube pour son lap-dance controversé sur une représentation de Satan, Lil Nas X se retrouve encore dans la tourmente pour avoir lancé un modèle d’une paire de baskets satanique sans la validation de Nike.

Face aux nombreuses critiques à son encontre pour son clip qui fait scandale, Lil Nas X est sorti du silence pour s’expliquer en déclarant en réponse aux internautes sur les réseaux, “J’ai pris la décision de créer ce clip. Je suis un adulte. Je ne vais pas passer ma carrière à essayer de plaire aux enfants. C’est ton taf (…) Il y a une tuerie de masse chaque semaine, et notre gouvernement ne fait rien pour les arrêter. Faire de la pole dance en 3D ne détruit pas la société”. Le jeune rappeur américain s’est aussi justifié sur l’histoire de ce morceau, “J’y parle d’un gars que j’ai rencontré l’été dernier. Je sais que nous nous étions faits la promesse de ne jamais faire de coming out public, de ne jamais être ce genre de g*y, de mourir avec ce secret, mais cela va permettre d’ouvrir des portes à tant d’autres personnes ‘queer’, et leur permettre de vivre tout simplement” a-t-il confié pour tenter de mettre fin à la polémique et faire taire ses détracteurs.

Mais en plus de ce nouveau single qui suscite le débat, Lil Nas X a également mis en vente en partenariat avec les créateurs MSCH dans une édition limitée ses “Satan shoes” au prix de 1018 dollars, une basket Air Max 97 fabriquée par Nike modifiée, la chaussure contient une goutte de sang humain injectée dans la semelle ce qui n’a pas plu à la célèbre marque à la virgule car ce produit a été réalisé sans son accord. En effet l’équipementier américain estime que sa réputation « a été endommagée », le public ayant pu croire que la société soutient le satanisme et a donc pris la décision de poursuivre les créateurs en justice pour stopper la vente mais également pour obtenir des dommages et intérêts en justifiant que le logo emblématique de Nike est bien mis en évidence sur les versions personnalisées portées par le rappeur.